Comment bien monter un mur en parpaings ?

Comment bien monter un mur en parpaings ?

Pour vos projets de rénovation ou pour la construction d’une annexe dans votre cour, voire pour la clôture de votre propriété, apprendre à monter un mur en parpaing serait indispensable. Incontournable dans le domaine de la construction, en effet, ce matériau est un des plus solides et des plus esthétiques qui soient. Il est assez facile à manipuler.

Choisir en amont votre parpaing

Contrairement aux idées reçues, il existe plusieurs sortes de parpaings sur le marché. Pour votre projet, notamment la création d’un mur, il faudra le modèle 50*20*20.

Pour ce qui est des modèles, outre les parpaings classiques, vous aurez aussi besoin de parpaings d’angles et de parpaings pleins. Les premiers sont à utiliser dans les chainages, ou dans la création d’angle dans les murs. Les seconds vous aideront à avoir des fondations plus solides.

Le devis d’un projet comme celui-ci varie en fonction de la surface à couvrir. Vous pouvez calculer toutefois les dépenses en comptant 10 parpaings au m2. Il suffira de multiplier le tout en fonction de l’importance de votre projet.

Première étape : les fondations

Comme pour n’importe quel autre projet de construction, la création d’un mur en parpaings commence par les fondations. Ce sont les bases d’un mur. Elles assurent la stabilité de celui-ci, et donc, par la même occasion, la sécurité des personnes qui y habitent.

La taille, l’épaisseur et la largeur des fondations d’un mur en parpaings varie au cas par cas. Tout dépend notamment des conditions climatiques dans votre région, de la hauteur du mur en question, mais aussi du type de sol dont vous disposez. Bien évidemment, pour un mur de plusieurs mètres de hauteur, dans un sol plus ou moins sableux et dans une région où le vent souffle souvent : une fondation devra dépasser la « zone hors gel ».

En ce qui concerne la largeur, la règle est simple : les fondations du mur devront être le double de sa largeur au moins. C’est-à-dire que si vous comptez créer un mur de 40 cm, elles seront au moins de 80 cm.

Vous en avez fini avec la taille ? Il reste à présent à les reporter sur le sol. Pour ce faire, vous devez délimiter l’espace avec des cordons et des piquets. À l’aide d’un mètre, précisez également l’emplacement des poutres de votre mur. Ceci vous simplifiera la réalisation du chantier.

Enfin, creusez ! Pour ce faire, et en fonction de la profondeur et de la taille des fondations en question, vous aurez peut-être besoin d’une mini-pelle. Mais une pioche et une pelle classique pourront très bien aussi faire l’affaire.

Dans les deux cas, pensez à vérifier que vous suivez toujours les limites indiquées par les cordons. Cela vous évitera de perdre du temps et de vous tromper pendant la mise en place des fondations à venir.

Étape 2 : les fonds de fouille

Avant de couler le béton et réaliser les travaux de construction, vous devez passer par la création de fonds de fouille.

Vous avez notamment deux possibilités pour ce faire :

  • Le gravier et le sable, disposer comme un lit dans les fondations que vous venez de creuser et qui doivent faire dans les 4 cm environ.
  • Le béton qui est tout de même plus solide et plus esthétique. Attention toutefois, vous devez avoir un béton maigre, à savoir 150kg/m3 de ciment. Cette option prendra plus de temps. Il faudra en effet 24 heures pour que la couche de 4 cm de béton sèche comme il se doit.

Étape 3 : le coffrage

Si vous avez opté pour du béton maigre pour vos fondations, vous devez réaliser un coffrage. Plus communément appelée aussi « semelle de fondation », cette étape est indispensable pour s’assurer de la stabilité du mur en parpaings.

Vous aurez besoin de ferraillage. Ceci servira de cale. Il vous suffira de lier des barres de métaux entre elles à l’aide d’un fil de fer. Le ferraillage devra occuper toute la surface de la fondation.

Couler ensuite le béton maigre en prenant soin de le lisser après coup pour un rendu plus esthétique et plus aux normes. Et pour information, vous allez devoir patienter 7 jours pour que le béton en question sèche convenablement.

Étape 4 : poser le mur

Vous en avez fini avec les fondations, place maintenant à la création du mur en parpaing. Pour commencer, vous devez en délimiter l’emplacement. Comme d’habitude, vous allez vous servir de piquets et d’un cordon pour ce faire. Il faudra couvrir toute la surface et assurer une limite en hauteur afin de faciliter les chantiers.

Du mortier sera nécessaire pour le montage du mur en parpaings. Ce dernier servira de liaison entre chaque blocs. Ce qui vous assurera un mur solide. Il suffira de le verser dans la bétonnière.

Pour la réalisation des travaux proprement dits, on vous conseille de commencer dans les angles. Prenez un peu de mortier et étalez-en sur la première partie du mur ainsi que sur le dessus du parpaing. Placez ensuite le bloc sur l’emplacement adéquat et tapoter pour le coller comme il se doit.

À titre d’information, la couche de mortier à utiliser pour chaque bloc de parpaing sera de 2 à 3 cm et s’étalera sur toute la longueur de celui-ci. Procédez ainsi pour la première rangée, en vérifiant toujours que vous êtes d’aplomb. Ce n’est qu’une fois le premier lit entériné que vous pouvez entamer la seconde ligne. De même, finissez un mur avant d’en débuter un autre.

Entre chaque bloc de parpaing, vous devez avoir un espacement d’1 cm environ. Ceci servira d’emplacement pour les mortiers. Ainsi, vous aurez la garantie que le mur en parpaings sera stable et bien collé.

Attention toutefois, les joints en question ne seront à remplir qu’une fois le mur créé. Cela vous fera économiser du temps. En outre, ce sera la garantie d’avoir un mur en parpaings esthétique.

Il peut arriver que l’emplacement du mur ne soit plus assez large pour accueillir tout un bloc de parpaings. Dans ce cas, vous allez devoir couper le bloc en question en fonction de l’espace disponible. Pour ce faire, vous aurez besoin d’un martelet. Posez simplement le parpaing de manière à avoir une légère inclinaison sur l’extrémité. Puis, martelez en fonction des marquages que vous avez faits sur le parpaing.

Focus sur la sécurité

Pendant la réalisation des travaux, vous devez toujours faire attention. Dans le bâtiment, un accident est vite arrivé.

Outre de suivre les normes de construction, vous devez porter une tenue spécifique pendant toute la durée des travaux. Notamment, vous devez avoir des gants de protection, un casque et des bottes de travail ainsi que des lunettes spécifiques. Dans la mesure du possible, porter une combinaison est aussi recommandée.

Pour votre dos, choisissez toujours à bon escient la position dans laquelle vous travaillerez. Les ostéopathes exigent notamment que vous gardiez le dos plat même si vous devez vous baisser pour prendre une charge assez lourde au sol.

Et si vous n’êtes pas bricoleur, la dernière étape restera à chercher un artisan qui pourra réaliser vos travaux. De nombreux artisans sont disponibles actuellement sur des plateformes sur internet ou tout simplement le bouche à oreille autour de chez vous qui est aussi une très bonne publicité.

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