Travaux de rénovation annuelle, entretien de son patrimoine immobilier, voire construction d’un bien immeuble ou d’une annexe en fond de jardin : a chacun son projet immobilier et les chantiers qui l’attend cette année. Dans tous les cas, vous aurez besoin d’un financement pour pouvoir réaliser votre projet.
Heureusement, il existe différentes alternatives pour trouver le financement idéal afin de réaliser rapidement vos travaux. Le point.
Les prestations bancaires
Les prestations bancaires : il n’y a rien de tel. Depuis quelques années déjà, le rapport entre les français et les crédits ont changé du tout au tout. Aujourd’hui, pour financer un projet immobilier de quelque ordre que ce soit, il n’y a rien de plus rapide. Et comme le taux a baissé considérablement depuis 2016, les emprunteurs sont de plus en plus nombreux.
Attention toutefois, vous devez faire la différence entre un projet de construction et d’achat immobilier et une rénovation. Les banques proposent désormais des financements spécifiques pour chacun. L’un se finance via un crédit immobilier, et l’autre par un crédit travaux. Ce sont tous deux des prêts affectés. Vous devez fournir des justificatifs précis de l’utilisation du capital demandé à la banque.
Afin de mettre toutes les chances de votre côté, faire appel à un courtier semble être de mise. Ce prestataire indépendant vous aidera non seulement dans la recherche et la mise en concurrence des offres, mais il négociera pour vous les taux avec les banques afin de vous faire profiter d’un crédit modique.
Pour votre information, le meilleur contrat n’est pas seulement l’organisme qui propose le meilleur taux mensuel, c’est aussi celui qui présente le moins de pénalités en cas de remboursement anticipé et qui vous permet de réguler les mensualités si besoin est également.
Le taux moyen sur 15 ans est de l’ordre de 1,4%, sur 20 ans il sera de 1,6% et sur 25 ans ça tournera autour de 1,85%.
Les aides du gouvernement : comment y prétendre ?
Pour les travaux spécifiques, comme ceux pour accueillir des personnes à mobilité réduite chez vous par exemple, vous pouvez aussi recourir à des aides du gouvernement. Installation d’une baignoire séniore, mise en place d’un ascenseur privatif ou d’un monte-escalier, aménagement d’une rampe pour les fauteuils roulants, etc. : Les travaux financés par l’ANAH et les autres organismes de ce genre sont limités.
Il en est de même pour le capital disponible. Néanmoins, vous avez toujours la possibilité de cumuler les aides en questions avec d’autres, voire avec des crédits bancaires.
Pour prétendre aux aides gouvernementaux, il faut commencer par savoir si vos travaux sont éligibles. Il existe des formulaires pour ce faire en ligne. Il vous suffit de les remplir et vous aurez votre réponse en quelques minutes.
Si tel est le cas, vous devez adresser une demande à l’organisation concernée. Cependant, sachez que ce ne sont pas toutes les demandes qui leur sont adressées qui sont acceptées. L’éligibilité des travaux n’est pas la seule chose à prendre en considération.
En effet, tout dépend aussi du revenu du ménage qui demande la subvention, l’importance des travaux, etc. Il appartient à des experts de vérifier la nécessité et l’urgence de votre situation avant d’accéder ou non à votre requête et de fixer le plafond du capital à accordé.
Mais si votre demande est refusée, rien ne vous empêche de refaire toutes les démarches.
Les remboursements des assureurs peuvent vous aider
Souscrire à une assurance habitation est une bonne chose. C’est non seulement un gage de votre sécurité, mais cela aide aussi à financer quelques travaux de rénovation, notamment ceux qui sont compris dans le pack de prestation.
Les assureurs personnalisent depuis quelque temps leur accompagnement. Le but étant de proposer des assurances spécifiques pour chaque client, leur assurant une sécurité optimale à la maison à moindre coût. Néanmoins, les courtiers en assurance ne conseillent pas d’opter pour une assurance unique. À la longue, ce peut devenir problématique.
Par exemple, pour payer moins tous les mois, vous avez choisi un pack Elec+ comme chez Engie par exemple (voir ici) qui ne couvre que les systèmes électriques de votre maison. Les assureurs ne prendront en charge que les dépenses affiliées à des travaux électriques.
La question ne se pose pas dans une assurance tout compris. Vous aurez plus de possibilités : plomberie, dégâts des eaux, cyclone, etc. Mais bien évidemment, vous aurez à payer plus cher dans ce genre de couverture.
Dans tous les cas, une chose est sûre : la prise en charge des assureurs est plafonnée. En effet, ils ne reversent que jusqu’à 70 % des dépenses généralement. Le reste sera à payer de vos propres poches. Le taux de remboursement varie en fonction des contrats d’assurance et de la situation qui se présente. Et attention, vous devez présenter des justificatifs de vos dépenses pour prétendre à une prise en charge : devis des artisans, factures en tout genre, etc.
Mais il existe des avantages à financer ces travaux via les assurances habitations. Contrairement aux prestations bancaires, vous ne risquez pas le surendettement. En prime, vous gérez bien les imprévus dans la mesure où vous ne payerez pas la totalité des travaux.
Mieux ! Chez certains assureurs, vous n’aurez même pas à chercher les artisans. Ils se chargent de les engager et de les dépêcher sur place.
Utiliser ses économies : la solution la plus sûre
Mais si vous cherchez une solution sûre, sans devoir compter sur l’aide d’un organisme ou d’une entreprise tierce : la seule est de tout payée de votre poche. Vous pouvez pour ce faire, vendre un bien, utiliser votre héritage, ou encore utiliser votre épargne.
Quand vous payez tout de votre poche, vous serez sûr d’avoir tout l’argent à disposition quand vous en aurez besoin. Mais vous aurez tendance à vouloir faire des économies avant tout, ce qui peut être problématique. Notamment en matière de travaux immobiliers, mettre la priorité sur la qualité des services avant la modicité de ces derniers est crucial.
Les gestionnaires de patrimoine ne conseillent cependant pas aux particuliers de solder leur compte épargne pour financer un projet immobilier. Certes, c’est quelque chose qui peut rapporter gros sur le long terme, et la mise en valeur d’un bien est d’une importance cruciale pour en optimiser sa valeur lors de la revente. Mais les comptes sur livret sont plus sûrs, malgré leur rendement faible.
Quitte à payer la réalisation de vos travaux vous-même, autant utiliser une source de financement qui ne propose pas des revenus nets annuels.
Si vous avez réussi à réunir une partie de la somme, vous pouvez toujours payer le reste via un crédit travaux. L’apporte personnel vous aidera à réduire les taux de votre emprunt, et par la même occasion les risques de surendettement. Sans compter que cela facilite l’accès aux prestations bancaires. Les banquiers sont plus faciles à convaincre avec un apport de 10 à 20 % du capital total nécessaire pour la réalisation des travaux.